Soirée de soutien aux projets féministes

Le collectif Émancipation a envie de soutenir deux chouettes initiatives féministes.
L'une en Ariège, avec l'achat d'un atelier métal, méca, menuiserie féministe.
L'autre un peu partout dans vos oreilles, avec la plateforme d'émissions de radio féministes, radiorageuses.
 
Ces deux projets nous tiennent à cœur car ils révèlent la multiplicité des pratiques féministes et la force qu'ont des personnes qui sont souvent sous-estimées.
On soutient aussi ces projets car ils ont besoin d'argent.
 
Alors venez toutes et tous, le samedi 28 mai à l'Etincelle (26 rue maillé Angers) à partir de 20h.
On pourra partager un bon repas vegan et écouter de la musique !
 
PRIX LIBRE
 
 
 

Rassemblement contre la transphobie et le cissexisme

Le samedi 14 mai à 14h place Bouffay à Nantes


TRANS INTER action organise cette année encore et la première fois en tant qu’association, le Rassemblement contre la Transphobie et le Cissexisme à l’occasion de l’IDAHOT (International Day Against Homophobia and Transphobia, « Journée Internationale Contre l’Homophobie et la Transphobie » ayant lieu le 17 mai).


Manifeste pour le Rassemblement Contrer le Cissexisme et la Transphobie (14 mai)

Constat :
Cette année encore, les stéréotypes sexistes et les injustices liées au genre perdurent. Il faut être cisgenre (c’est-à-dire avoir un genre conforme à celui qui nous est attribué à la naissance, sans intervention médicale), pour être dans la norme française et considéré-e comme un-e citoyen-ne à part entière.
Ainsi, le 21 février 2016, Lorena Z., une femme péruvienne trans est victime d’un assassinat transphobe à Rouen, tuée d’une balle dans la tête. Cet acte illustre le climat ambiant, encore hostile, qui exclut et discrimine les citoyen-ne-s avéré-e-s ou supposé-e-s trans.
Plusieurs femmes trans sont actuellement incarcérées dans des prisons pour hommes – donc sans aucune considération pour leur identité de genre – où elles sont les proies d’humiliations constantes et de violences physiques et sexuelles, notamment de la part du personnel pénitencier.
Parallèlement, les nourrissons intersexes ayant des organes génitaux externes atypiques continuent de subir des mutilations génitales (parfaitement inutiles d’un point de vue médical), le milieu médical faisant pression sur les parents pour opérer, sous prétexte qu’un enfant différent sera forcément malheureux… Dossiers médicaux cachés aux patient-e-s, interventions chirurgicales aux intitulés fallacieux et aux conséquences (physiques et psychologiques) souvent désastreuses pour les victimes… L’intersexuation reste taboue en France et dans de nombreux pays, où elle est largement sous-estimée statistiquement.
Les discriminations d’État dont sont victimes les personnes trans et/ou intersexes sont quotidiennes et, pour beaucoup, légalisées. Chaque jour, les genres des personnes trans et/ou intersexes sont niés. Chaque jour, des mutilations sont pratiquées sur les personnes intersexes et la stérilisation des personnes trans leur est imposée par la grande majorité des tribunaux. Cela ne peut plus durer dans le « pays des droits de l’Homme ».
Rassemblement :
À l’occasion de la Journée Internationale de lutte Contre l’Homophobie et la Transphobie (IDAHOT, le 17 mai), TRANS INTER action (association d’entraide et d’action pour les personnes trans, en questionnement et/ou intersexes) organise un Rassemblement contre le Cissexisme et la Transphobie, le samedi 14 mai à partir de 14h sur la Place du Bouffay, à Nantes.
Ce que l’on dénonce :
On parle de cissexisme pour désigner l’oppression systémique envers les personnes qui ne sont pas cisgenres. Cela se traduit par l’invisibilisation à grande échelle et l’exclusion générale des personnes trans et intersexes, l’invalidation de leurs identités et de leurs genres, leur psychiatrisation, etc.
On parle de transphobie pour désigner une forme extrême de cissexisme : le rejet voire la haine des personnes avérées ou supposées trans. On entend par « trans » toute personne dont le genre ne correspond pas exclusivement à celui qui lui est assigné à la naissance (hommes/femmes trans, personnes agenres, non-binaires, au genre fluide, genderqueer, ftx/mtx, bigenres, intergenres, demi-girls/boys, certaines personnes intersexes, etc…).
La transphobie est donc une discrimination pouvant s’exprimer par des insultes, des moqueries, de la discrimination à l’embauche, du harcèlement, des violences physiques et/ou psychologiques, des viols, des meurtres…
Pourquoi se rassembler le 14 mai :
  • Pour mieux comprendre la transitude (ou transidentité) et l’intersexuation via une exposition de documents informatifs.
  • Pour connaître les revendications des personnes trans et intersexes à travers des documents et des interventions de personnes concernées,
  • Pour joindre sa voix à celles des personnes trans et intersexes et les soutenir dans la défense de leurs droits.
Les prises de parole de personnes intersexes et trans – dont des travailleu-r-ses du sexe et/ou migrant-e-s – seront suivies par un die-in, moment pendant lequel chacun-e s’allonge au sol en silence pendant une minute, afin de représenter les personnes trans et intersexes qui meurent chaque jour dans le monde à cause de la transphobie. 


Rassemblement samedi 14 mai 2016 à partir de 14h,
place du Bouffay, à Nantes
(tram ligne 1 arrêt Bouffay)


Signataires : AIDES 44, Alternative Libertaire Nantes, Centre LGBT de Nantes, Centre LGBT de Rennes, Centre LGBT de Vendée, CNT44, Collectif Émancipation, Contact 49, Ouest trans, Parti Communiste Français 44, Planning Familial 85, Quazar (centre LGBT d’Angers), Stop Harcèlement de Rue Nantes, Tagayda…