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Mars 2017

Femmes, musulmanes et rhétoriques : en finir une bonne fois pour toutes avec l’expression « femme voilée »



Ne dites plus « femme voilée ».
Dans cette tribune, publiée 13 ans jour pour jour après l’adoption de la loi dite d’interdiction des signes religieux à l’école, Zohra El-Mokhtari revient sur l’emploi déshumanisant de l’expression "femme voilée".
Faut-il, en 2017, rappeler les évidences ? Doit-on expliquer que les "femmes voilées" ne sont pas des objets ? Il semblerait que oui.
Le 25 janvier dernier, Stéphane Durand-Souffland, journaliste au Figaro, raconte le procès de l’historien Georges Bensoussan poursuivi pour des propos tenus sur France Culture et relevant, selon les plaignants, de « provocation à la haine raciale » : « ... dans les familles arabes en France l’antisémitisme on le tète avec le lait de sa mère ».
Lila Charef, avocate et responsable juridique du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), est appelée à la barre. Mais ni ses fonctions, ni son nom ne seront mentionnés dans l’article, l’auteur la chosifiant en la qualifiant à deux reprises de "voile" (« esquive insolemment le voile fleuri », « insiste le voile ».) Comment un tel degré de déshumanisation et d’effacement de l’individu a-t-il été rendu possible ? Que révèle ce processus de dépersonnalisation ?




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Avril 2016 

Aaaah! Ça fait plaisir de trouver enfin ce genre de choses dans un magasine sportif :












On espère en trouver de plus en plus, et on salue le fait qu'il y ait un article intéressant sur "les femmes et la pratique du sport en général" à la page d'en face. Même si on sait très bien qu'il s'agit là d'une campagne nationale décrétée par le Gouvernement, qu'il y a encore du boulot, c'est quand même intéressant que le monde du sport commence à se questionner sur la façon dont il se comporte à l'égard des femmes. 










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Le masulinisme, couilles à l'air et décomplexé :


5 février 2016 


Le blogueur américain Daryush Valizadeh, alias Roosh V, connu pour sa haine des femmes et des homosexuels, a appelé ses « partisans » à se rassembler le samedi 6 février prochain à 20h dans 165 endroits du monde, dont deux en France : l’un à Paris, devant le Lion de la statue Place de la République, et l’autre à Nantes, à l’angle de la rue du Château et de la rue Mathelin Rodier devant la statue d’Anne de Bretagne.

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Misogyne et homophobe assumé, "Roosh V" comptait organiser une centaine de rassemblements pro-viols dans le monde. Il annule par peur... de se faire agresser.

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Une vidéo qui parle en deux minutes du machisme ordinaire dans les bahuts 


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Une petite vidéo sur la chirurgie esthétique, le diktat des "femmes de magazine" 



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Novembre 2016 
Le retour des aiguilles à tricoter ?


La restriction de l'accès à l'IVG en Espagne, appelée loi de « protection de la vie du conçu et du droit de la femme enceinte », marque un énorme recul dans l'acquisition du droit des femmes à disposer de leur corps en proposant seulement 3 cas d'avortement légal : le risque pour la santé physique ou psychiques de la mère, le viol (à condition qu'une plainte ait été déposée), la malformation fœtale. Tout ça certifié par un médecin, psychiatre ou par la police. L'autorisation des parents pour les mineures devient également obligatoire. Le choix des femmes se retrouve alors à la merci du contrôle médical et social. Dans quelle société un tel droit acquis depuis déjà 1975 en France, 1985 en Espagne peut aujourd'hui être remis en question ? Dans une société conservatrice et réactionnaire. Plus que remis en question, le droit à l'IVG est complètement bafoué. Nous pourrions presque reprendre les tracts des années 70 ou réclamer la grève des ventres à l'image de certaines féministes des années 20. Ce que certaines en Espagne imitent déjà en invitant à faire la grève de l'utérus.




À celles-ceux qui se réjouissent de ne pas vivre en Espagne, ravalez votre enthousiasme. Rappelons que dimanche dernier à Paris, environ 16000 personnes dont de nombreuses grenouilles de bénitier, se sont rassemblées autour d'idées nauséabondes en exprimant leur position anti-avortement. Mais les intégrismes religieux ne sont les seuls à manifester leur volonté de soumettre les femmes à la maternité. Rien d'étonnant non plus d'apprendre que la droite, en France aussi, s'oppose au choix des femmes au nom de l'ordre moral en proposant de dérembourser l'IVG. Le refus de la droite de remplacer « en détresse » par « qui ne souhaite pas poursuivre sa grossesse » dans le texte de loi concernant l 'IVG est encore une preuve de l'infantilisation des femmes et du mépris à l'égard de leur choix vis à vis de leur propre corps. N'oublions pas non plus toutes les fermetures de centres IVG depuis quelques années. Il y a de nombreuses années, on pouvait entendre « notre corps nous appartient », visiblement ce n'est toujours pas le cas...



Le constat est dramatique, la situation en Espagne nous rappelle que les droits des femmes ne sont jamais véritablement acquis. Cela révèle la difficulté de certains pays, gouvernements, individu-e-s à accepter une véritable émancipation des femmes. Les femmes qui ne se retrouveront dans aucune des situations « proposées » en Espagne viendront logiquement en France ou ailleurs pour avorter, prolongeant les délais d'attente parfois déjà trop longs, iront vers des avortements clandestins ou encore vers des maternités non désirées... Que demander de plus en terme d'aliénation à son propre corps ? Notre sexe et le statut qui va avec selon les normes genrées nous sont violemment rappelées. 



Si nous sommes convaincu-e-s que les sociétés dans lesquelles nous vivons sont patriarcales, réactionnaires et conservatrices, nous sommes aussi convaincu-e-s que des milliers de femmes peuvent se rassembler pour lutter pour leurs droits. Nous exprimons toute notre solidarité avec les femmes d'Espagne. 


Féministes tant qu'il le faudra!
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Le masculinisme, de la culture du viol, à la consolidation du patriarcat.



Le masculinisme, idéologie défendant la place des hommes dans la société à fait une entrée fracassante dans les médias lors des actions d'occupations de grue par des pères protestant contre la perte de la garde de leur enfant. Cette action médiatique avait pour but de dénoncer « otages de décisions de justice en faveur de la mère ». Ce père a été immédiatement soutenu par la mouvance masculiniste française. 


Ce mouvement est apparu au Québec et à depuis essaimé dans tous l'Occident. Il serait un point de répère face à l'idée que les hommes vivent une crise de leur identité. Cette crise de la masculinité aurait pour cause les femmes. Ces hommes s’affolent devant certaines transformations culturelles, politiques, économiques et sociales. Ils oublient toutefois d’admettre l’évidence, soit que le pouvoir réel se situe dans des lieux encore contrôlés en grande majorité par des hommes (ministères, conseils d’administration des grandes compagnies, etc.). 


Pour Pour Virginie Martin, chercheuse et présidente du think tank Different, "ce mouvement, qui vient du Québec, s'est construit d'abord contre le féminisme, contrairement à ce que déclarent ses militants. Ils utilisent des chiffres comme l'espérance de vie des hommes, leur nombre en prison, s'appuient sur un malaise peut-être avéré pour les présenter comme les victimes d'une domination féminine". Une analyse que rejoint Patric Jean, cinéaste, qui a infiltré un puissant groupe masculiniste québécois, pour son documentaire La Domination masculine (sorti dans les salles en 2009). "Il s'agit d'une pensée réactionnaire qui prône le retour à un passé fantasmé, quand les rôles étaient davantage séparés", explique-t-il. 





Ces individus regroupés dans des associations tel que SOS Papa, revendique la garde partagé en cas de divorces, mais aussi la reconnaissance des violences conjugales et des viols dont souffre massivement les hommes ( les femmes représentent 93% des victimes de viol, les hommes 98% des auteurs de viol). Mais cette mouvance va encore plus loin dans ses revendications nauséabonde : elle dénonce les « fausses accusations d'abus sexuels », mais aussi les « paternités imposées ». 


Ils sous entendraient donc que les femmes violées portent plaintes car elle regretterait un acte qu'elle aurait accomplit. C'est vrai qu'en même temps comme vient de le déclarer un candidat du FN « Parce que le viol, finalement, c'est un rapport amoureux, qu'une partie des deux souhaite. La deuxième pourrait faire un effort. ». Les thèses masculinistes arrivent donc bel et bien dans le débat politique. La remise en cause de la réalité du viol et de la parole des victimes est encouragé par la culture du viol. Les modèles de masculinité et de virilité présentent le fait d'avoir régulièrement des relations hétérosexuelles comme élément pour être un « vrai homme », entièrement dirigé ver le coït. Les hormones mâles, tel que la testostérone, sont parfois décrites comme coupable de rendre certaines pulsions sexuelles irrépressibles, et donc retirerait aux hommes leur libre arbitre. De plus, nos cultures promeuvent l'image de l'amant entreprenant voire autoritaire qui néglige de s'assurer du consentement de sa partenaire, voire qui outrepasse délibérément son refus. Qui a dit James Bond ? Les victimes de viol dès qu'elle rendent le fait public, se voit souvent repproché sa tenue vestimentaire provocante, sa présence dans es lieux peut recommandables, ou encore ses mœurs ou sa vie sexuelles comme explication d'un tel acte. Ou bien encore les nombreux obstacles : refus de prendre la plainte, requalification des faits en attouchements sexuels, mauvaise volonté de la justice. En 2013, treize étudiantes californiennes ont porté plainte contre leur université pour avoir rejeté leurs plaintes (la police du campus a déclaré à l'une d'elles que si son agresseur n'avait pas eu d'orgasme, il n'y avait pas eu de viol) ou refusé de leur donner des suites judiciaires. Et les politiques ne sont pas non plus en reste pour minimiser les affaires de viols : « Les lois sont comme les femmes, elles sont faites pour être violées » a déclaré en 2012 le député espagnol José Manuel Castelao Bragaña, les caciques du PS défendant Dominique S trauss Khan après l'affaire du Sofitel, Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis affirment que cela ne « ressemble pas » à Dominique Strauss-Kahn e. Jack Lang « Quand on connaît un tout petit peu le système américain […] alors qu'il n'y a pas mort d'homme, ne pas libérer quelqu'un qui verse une caution importante, ça ne se fait pratiquement jamais". Ou encore le sénateur américain Todd Akin « D’après ce que j’ai entendu par des médecins, une grossesse consécutive à un viol est vraiment rare. S’il s’agit d’un viol légitime, le corps féminin peut empêcher la grossesse ». Et la liste est encore longue : slut shaming, femme objet dans l'univers publicitaire et culturel, sexisme institutionnalisé,... 


L'autre grand combat concerne la parentalité, c'est de cette manière que les masculinistes se sont fait connaître en France, avec les actions d'occupations des grues par « les Pères en colère ». En premier lieu, il proteste contre les « paternités imposées » qui serait le fait des femmes. Est il nécessaire de leur rappeler que les femmes ont le droit de disposer librement de leurs corps. Que ce ne sont pas non plus eux qui accouche ou avorte, que ce ne sont pas les pères, qui se retrouve souvent obliger d'élever seul les enfants car leur femme n'assumerait pas la maternité, qui réduise leur vie professionnelle pour s'occuper des enfants, qui après la journée de travail doivent réaliser les taches ménagères. Derrière cette critique se cache aussi une remise en cause du droit à l'avortement et celui du droit des femmes à disposer librement de leur corps, en affirmant que le père aurait lui aussi à voir son avis pris en compte . 


Au sein des milieux masculinistes le discours va parfois bien plus loin que la surface lisse qu'il abordent en public, même si des fois elles se craquellent elle aussi. Les femmes deviennent « les truies, les grue, les pouffiasses, les salopes, les connasses », ils parlent de « ministère pouffiassiques ». Ils se voient comme des "résistants" face aux "nazis": "La france est un pays occupé, un souvenir de démocratie... elle est totalement sous emprise mondialiste via la filiale europe. Les structures nationales sont des mascarades jouées par les tenants du pouvoir occulte.", adoptant une réthorique d'extrême droite et complotiste. Il estime aussi qu'une mère ne peut élever seul son enfant, au motif que "un enfant a besoin d'un père fort, pas d'une lavette qui se lamente corps et âmes et ad vitam eternam devant le grand satan". Le pire arrivant parfois, certains des ses masculinistes passent à l'acte. Un ex membre de l'association SOS Papa a été condamné à 6 de prison ferme pour avoir projeté l'assassinat de sa compagne. Le père en colère ayant occuper la première grue à Nantes protestait contre la perte de la garde de son enfant, suite à deux enlèvements de celui ci, il n'était pas venu au rendez vous fixé par la mère ou il aurait put voir son fils, préférant monté sur sa grue (sûrement choisi en raison du symbole phallique). Les masculinistes avait parodié le site « Adopte un Mec » en le nommant « Adopte un Nègre », au motif qu ele site « Adopte un Mec » promeuvent l'idée de l'homme objet. C'est vrai que ce n'est pas du tout la femme qui dans nos sociétés à ce rôle : placardé sur les murs dans des positions lascives, potiches dans de nombreux produits culturels, violée, sifflé, interpeller dans la rue, victime des violences conjugales, opprimé par leur père/mari/patron, rabaissé et jugé sur leur physique. 



Derrière toute ces déclarations c'est un discours anti féministe et patriarcale qui se cache. Ces hommes rêvent de retourner à un « Age d'Or » ou la femme s'occupait du foyer et de l'éducation es enfants, pendant que monsieur allait travailler et détenait toute l'autorité et les postes de pouvoirs dans la société. Selon les penseurs masculinistes (Dallaire, Gabard, Soral, Zemmour,...) il y aurait une vérité caché, un complot ourdi par le féminisme visant à assurer la domination féminine. Les hommes seraient donc eux aussi victime de sexisme. En effet, en cet ère de post féminisme, la loi garantissant l'égalité des sexes, il y à désormais symétrie entre la situation des hommes et des femmes. Les femmes détenant autant de pouvoir que les hommes, les problèmes de pouvoirs seraient localisés au niveau individuel. 


Mais leur plus grande théorie, qui se trouve être leur plus grande crainte, est le fait qu'à cause des femmes il existerait un déclassement social des hommes. Celui ci débuterait au sein de la famille et se transporterait aussi dans le champ des études. À l’université, par exemple, il n’y a qu’au doctorat que les hommes ont encore une avance sur les femmes, ces dernières étant devenues majoritaires aux deux premiers cycles. Devant le constat de la bonne performance des filles, certains y vont de leurs commentaires, comme dans l’article " La misère scolaire des garçons " publié dans La Presse : " Où sont les femmes parmi les grands inventeurs, les grands architectes, les grands philosophes, les grands explorateurs ? Il faut admettre qu’elles brillent par leur absence dans tous ces domaines ". Les masculinistes rendent donc, la féminisation du système scolaire responsable de la menace du chômagePoursuivant leur stratégie de victimisation, ils laissent entendre que si les femmes ont tellement de succès dans tout ce qu’elles. entreprennent, c’est que toute l’attention, au cours des dernières décennies, a été tournée vers les filles à qui l’on a pavé le chemin de la réussite. Soit que les mesures en faveur des filles avaient un effet démobilisateur sur les garçons, soit qu’on ne faisait absolument rien pour s’occuper d’eux. Les premières responsables du prétendu recul des hommes seraient ainsi les femmes. Qu’elles soient mères, épouses, ex-conjointes, enseignantes, administratrices ou intervenantes, elles seraient individuellement et collectivement responsables. Mais pire encore que " les femmes ", il y a les féministes. Les groupes masculinistes soutiennent l’idée d’un " complot " contre les hommes, de connivence avec l’État, les juges, les policiers, l’école et les médias. Au bout du compte, le programme politique qui permet à ces groupes de se donner une cohésion, c’est l’anti-féminisme.


Le mouvement nie de façon entêtée que les femmes vivent encore des inégalités. Les masculinistes se gardent bien de parler des écarts de salaire qui persistent entre hommes et femmes, de la pauvreté plus marquée de ces dernières, des ghettos d’emplois féminins, de la détresse psychologique des filles ou encore des filières de formation qui leur sont présentées. Ils oublient le partage inégal du travail domestique, la quasi-absence des femmes dans les institutions civiles, religieuses et politiques, tant sur le plan national qu’international ; ils oublient aussi l’analphabétisme dans le monde, situation toujours plus désespérante pour les femmes et les filles. Dans l’ensemble de la planète, il est assez difficile de soutenir, par exemple, que le sexe masculin est discriminé en éducation puisque parmi les 130 millions d’enfants qui ne fréquentent pas l’école, les 2/3 sont des filles. L’égalité n’est pas atteinte et les forces sont loin d’être égales. On assiste à une offensive patriarcale pour affaiblir ou faire perdre aux femmes certains acquis maintenant garantis par des politiques et auxquels ont été consacrées des ressources : les programmes d’accès à l’égalité, les politiques contre le harcèlement sexuel, les maisons d’hébergement pour femmes violentées, la loi sur les pensions alimentaires, la loi sur la garde des enfants, la mixité scolaire, etc. Il ressort de leurs analyses une ligne de fond claire, la volonté de revenir à une société patriarcale traditionnelle, que ce soit par le contrôle de la cellule familiale (loi sur le divorce, fausses allégations, violence sur les femmes), ou encore sur le marché du travail (réussite scolaire des filles, programmes d’accès à l’égalité). 



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1- A propos du sexisme dans la littérature, le milieu écrivain, un événement ayant eu lieu il y a quelques années dans un concours de poésie...


Deux types avaient proposé un poème bien sexiste, des juréEs avaient décidé de ne pas les noter. Le tout avait permis l'élaboration d'un poème pas banal et bien fichu : ici

2- Quelques infos par rapport à la libération des Pussy Riot, groupe de musique riotgirrrl russe qu'on ne présente plus, et leur rapport à Poutine :


3- Et PAF, le chef-geek de Joystick le rédacteur du magasine sur les jeux vidéos accusé de défendre la viol à travers son article pourri sur le dernier Tomb Raider. L'article est vraiment intéressant : ici


4- une petite touche rigolote pour la fin : . Les 10 revanches anti-sexstes du mois, et en images pour certaines, hop!

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Petit retour sur le week-end d'égal à égales qui a eu lieu sur Angers les 18-19 novembre 2011, en attendant notre compte-rendu, vous pouvez visionner une vidéo sur un média du capital : 




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Mooncup, Fleurcup, Divacup, Ladycup, Lunacup etc etc.





Ça fait longtemps qu'elle existe, mais on aura jamais fini de faire l'éloge des coupes menstruelles ! Écologiques, économiques, la cup comme alternative aux tampons et serviettes est révolutionnaire. 




C'est une coupe menstruelle en silicone souple ou en caoutchouc naturel en forme de cloche, qui se porte en interne comme un tampon, adhère aux parois vaginales, et récupère votre flux menstruel sans fuite ni odeur. Elle est réutilisable pendant plusieurs années, il faut juste la rincer, la stériliser (en la faisant bouillir au début et à la fin de chaque cycle) et c'est bon!



La coupe menstruelle permet aussi une meilleure connaissance de son corps, sans garder ses distances avec son propre corps comme avec un tampon avec applicateur ou une serviette, et est surtout plus confortable et saine pour notre vagin!


Peu importe la marque utilisée, la cup reste à peu de choses près (tige, couleur, matière) la même.


Taille A pour les femmes n'ayant pas eu d'enfant.


Taille B pour les femmes ayant eu des enfants OU pour les femmes ayant des règles plus abondantes.


L'utilisation est très simple, dés la première semaine d'essai, on s'y fait très bien!




Pour plus de détails, vous pouvez aller voir sur les liens suivants :




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Noël, les cadeaux et... les jouets sexistes: un très bon article ici:




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Kiosque



Nous disposons désormais d'un kiosque assez conséquent avec un bon nombre de brochures sur des thématiques variées. Le plus simple est de venir les prendre/consulter à :

L'Etincelle,
au 26, rue Maillé,
49100 ANGERS

( si vous êtes loin, on peut vous en envoyer par la poste ! )

Thématiques:
- Viol
- Moyens de contraception
- Homosexualité (dont brochures en anglais), hétérosexualité, hétéronormativité
- Enfance éducation: Jouets sexistes
- Répartition des taches, temps de paroles
- Sexualité des femmes
- Combats de femmes: le cyclisme au féminin- Prostitution
- Patriarcat
- Menstruations
- Accouchements : "ceci est mon corps"- ...


Et si jamais vous êtes exilé-e-s au Japon, et que faire parvenir les brochures c'est trop cher, voilà un lien avec pas mal de brochures en ligne sur infokiosque.net : http://infokiosques.net/genres

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